Le mois de mars avec, l'arrivée du printemps, les journées qui rallongent, le soleil qui brille plus régulièrement, est propice à un élan de renouveau, de renaissance. M'opposerez-vous que les dernières vagues de restrictions ont mis à mal votre optimisme ? Je vous comprends, la lassitude guette et les rayons de soleil du vendredi soir nous rappellent nostalgiquement les premiers Perrier citron en terrasse (oui, je suis plus Perrier citron que rosé piscine). Je reste tout de même convaincue que nous avons toutes et tous au fond de nous, la force de voir le verre à moitié plein. En amenant nos pensées vers les petits bonheurs du quotidien, nous pouvons radicalement influencer notre état d'être général et nous sentir plus serein.e. Au lieu de penser à tout ce que nous n'avons pas le droit de faire, réjouissons-nous de tout ce que nous pouvons faire : profiter de la nature environnante, découvrir de nouveaux chemins de promenade en forêt, prendre le temps de se prélasser avec un dernier roman chiné en librairie - maintenant qu'elles sont essentielles -, organiser un picnic en petit comité pour profiter de retrouvailles et conversations riches et sincères qui sont si difficiles à avoir lors d'une grosse soirée à 50. Apprenons à notre esprit à profiter des instants présents colorés, plutôt que de se complaire dans des souvenirs lointains.
Je ne vous dis pas de ne jamais vous exaspérer, de ne pas pleurer un bon coup quand les choses vont mal, d'être toujours à 200%. Non, il est aussi important d'accueillir les émotions qui nous chagrinent. Mais une fois qu'elles ont été ressenties, qu'elles ont été digérées, laissez-les aller et revenez vous ancrer dans l'instant présent, où un simple café pris avec conscience en regardant les premières lumières du matin peut être un instant de bonheur. Avancer contre la vie, être constamment dans l'affrontement est éreintant. Être à contre-courant est épuisant. Laissez-vous porter par les va-et-vient du quotidien.